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Purgatoire, Hauts-Plateaux du Vercors, été 2011

Une présentation rapide pour commencer : le Purgatoire et les Erges sont une zone assez spectaculaire des Hauts Plateaux du Vercors au sud de Corrençon. Aujourd'hui quand on jette un coup d'oeil sur la carte, la zone semble désertique, seul le GR qui traverse les Hauts Plateaux se remarque mais il passe relativement bas à l'ouest. Ces zones relativement vierges de la carte ont été assez fréquentées dans le passé, par les charbonniers dont on retrouve de nombreuses traces (charbonnières, aménagements, vieux sentiers...) puis un peu plus récemment par les spéléos car plusieurs zones (notamment dans le Purgatoire) recèlent de très nombreux gouffres et scialets au sein de la forêt chaotique ou des grandes dalles de lapiaz fracturées. Les spéléos ont notamment beaucoup parcouru la zone dans les années 60-70, avec pour éminents représentants les membres de l'ASV emmenés par "Jésus", "Goupette" et quelques autres. On leur doit notamment par exemple la découverte du Pot 2 : une verticale directe de plus de 300 m, record de l'époque. Les spéléos ont ainsi redécouvert des sentiers des charbonniers qu'ils ont rebalisés, ainsi que d'autres sentes plus nettement dédiées aux zones de recherches des spéléos. Bref la pauvreté apparente sur la carte laisse place sur le terrain à quantités de sentes plus ou moins marquées, ruines de jasses ou d'abris, grottes, etc... Ajoutez à cela la solitude de la zone (on n'aperçoit guère des randonneurs que sur le sentier GR ou sur les crêtes) et vous vous trouvez avec de nombreux ingrédients pour faire des randonnées captivantes dans une ambiance unique !

Pour la compréhension des récits à suivre, je joins ci-dessous un croquis synthétique que j'ai fait sur la base d'un croquis équivalent réalisé à l'époque par l'ASV. Je vous suggère de dupliquer la page pour pouvoir vous y reporter facilement.

Un croquis plus précis sur la zone du Pot 2 et du Purgatoire :

 

Dimanche 12 juin 2011

Pour cette première sortie dans le Purgatoire, je voulais découvrir la source du Bénitier, tellement précieuse et improbable à cet endroit : dans une petite grotte au coeur d'un lapiaz sous les Roches Rousses. Donc c’était vraiment mon but du jour, à compléter si possible avec une visite au Pot 2 dont il avait été question sur le grand fil de Bivouak.  Le Pot 2, bien qu'ayant une entrée plutôt anodine, a été en son temps la plus grande verticale du monde : c'est un puits de 317m... Le premier à être descendu au fond est Jean-Marie Burlet, qui avait 15 ans à l'époque, et cela lui valut les honneurs de Paris Match en juillet 1968.
Départ donc du golf de Corrençon à 7h, je franchis le 45ème parallèle à 7h40 et à 8h00 je débouche dans Carette où une tente est plantée, avec un âne à côté.
Je poursuis sans traîner et rapidement je repère la sente du pré du Rey Blanc qui file légèrement sud est. Je la suis un peu distraitement et je débouche sans soucis à la ruine du Pré du Rey Blanc.

Bon je remonte le joli pré du Rey blanc le long de la barre rocheuse

et je ne tarde pas à trouver des cairns puis des balises rouges : c’est bon, me voici sur la discrète "piste rouge" qui mène au Pot du Rey Blanc.

On remonte ainsi sans problèmes vers le Purgatoire (en revanche la Fontaine Gravianelle m’a semblé fort pénible à descendre donc j’ai abandonné sa recherche). Je suis arrivé au pot du Rey Blanc, que j’ai trouvé au final comme l’endroit le plus évocateur de ceux qui vivaient là : il y a une bonne trace d’enclos assez vaste, des ruines, un petit feuillu au milieu que l’on imaginerait avoir été planté là par un père pour sa fille gambadant dans le petit pré en dessous…

Gentiane

Mélampyre des bois

Phalangère à fleur de lis

Escargots...

J’ai poursuivi la piste vers l'est en pensant que j’allais arriver sans doute prochainement au "cirque des mouflons" donc discrétion et téléobjectif monté…

Mais une marmotte m’a vite repéré et ses sifflements intensifs ont ruiné la discrétion voulue ; en regardant si je la voyais j’ai repéré un cairn puis un autre plus haut qui filaient vers le sud.

J’avais en tête que Pascal avait indiqué que des sentes avaient été balisées par l’ASV (les spéléos de Villard) permettant de relier le Grand Pot au Pot 2, je me suis dit que ça pouvait être ça et que j’avais drôlement intérêt à revenir ensuite.
J’ai poursuivi la sente qui montait plus nettement bordée par un ranc à droite et un lapiaz à gauche.

J’ai repéré une grotte à droite (Z42) où j’ai fait une petite pause pour relire les récits du coin de Gérard Barré que j’avais emmenés.

J’ai compris qu’en fait j’étais déjà passé au cirque des mouflons (sans mouflons cette fois) et que les cairns que j’avais repérés correspondaient sans doute à la trace suivie par Gérard et Philippe vers le Pas Morta. Tant pis j’aurais préféré une sente menant au Pot 2 mais à voir la carte ça ne devait pas passer loin donc je comptais toujours la prendre en redescendant. Bon je poursuis la montée et ne tarde pas à trouver cette belle source du Bénitier.

Il est 11h, je grignote un peu avant de redescendre vers les cairns. Quelques randonneurs traversent les crêtes au dessus et une marmotte traverse le lapiaz au loin.
Au bout d’un moment je vois que la barre rocheuse à ma gauche maintenant est assez délitée et se franchit facilement, je passe par là et peu de temps après je retrouve la ligne de cairns (sans que ce soit très net : j’ai dû la reperdre plusieurs fois). Au bout d’un moment je trouve une sente avec une bonne trace bleue, je la suis, heureux car la zone devient assez chaotique.

Je passe à côté d’une ruine (ou d’un petit enclos ?). Je continue et la piste bleue débouche sur une grotte qui semble assez vaste sous une barre rocheuse (Z23) mais il faut ramper pour y entrer donc je n’insiste pas. Je ne vois plus de traces bleues et commence à croire que la trace ne menait que là quand j’en vois une autre plus haut : on continue ! A force je vois avec le GPS que je suis à la hauteur du Pot 2 mais plus à l’est. Tant pis je me décide pour y aller directement hors piste, je range l’appareil photo car je vois que c’est chaotique et en plein lapiaz.

Fleurs de mélèze

Je continue à dévier trop au sud à cause du relief. Au bout d’un moment je tombe sur un gouffre dont je ne vois pas le fond ; je me dis que c’est peut-être un gouffre inexploré mais tout à coup je repère une petite croix bleue très discrète sur le bord : OK j’ai compris ! Je continue à descendre au mieux vers le Pot 2, en essayant de rester autant que possible sur les hauteurs avec une visibilité correcte pour mieux anticiper le terrain. Au bout d’un moment je vois sur ma gauche un joli vallon herbeux qui semble commode mais je continue sur le lapiaz, je devine un creux et je tombe sur un nouveau gouffre dont je ne vois pas le fond. Je regarde bien mais aucune marque sur celui-ci ! Je m’apprête à continuer quand je tombe sur une forme qui attire mon œil : c’est une vieille boîte de conserve complètement rouillée qui est dans un creux sur la sortie du trou. Machinalement je la prends pour la regarder et (petite) surprise : je vois le goulot d’une bouteille Lesieur récente celle-là juste en dessous… Bon je remets la boîte, ce gouffre aussi est repéré.

Devant moi le lapiaz sur lequel je suis remonte en un muret. J’ai le choix : soit partir à gauche vers le beau vallon herbeux qui semble une invitation, soit prendre à droite. Je devine devant le lapiaz une autre zone plate et tranquille, mais un peu plus haute que le vallon herbeux. J’ai toujours en tête la mystérieuse ruine de la cabane à Jésus et je me dis que si je souhaitais me faire une cabane dans le coin, je la mettrais à côté d’un itinéraire assez pratique et commode mais pas en plein dessus, plutôt à l’abri des regards. Donc je pars à droite où cela devrait me faire passer dans la zone plane que j’imagine au dessus du vallon herbeux. Et là bingo j’y trouve – non pas la cabane à Jésus ce qui aurait été trop beau ou trop simple – mais une ruine, et peut-être pas si ancienne que ça car des poutres en assez bon état y sont encore visibles…

Cette fois je redescends le vallon et continue de descendre vers la faille, c’est plus chaotique et pas complètement évident. Je descends au fond de la faille mais c’est comblé ; je remonte un tout petit peu vers le nord où il y a un scialet au fond duquel il y a un névé : ça ne peut-pas être ça… Encore juste au nord je vois un autre puits qui semble beaucoup plus profond et dont je ne vois pas le fond : ça ne peut-être que ça… Mais deux choses me turlupinent : j’ai souvenir d’une photo du Pot 2 où l'on voyait un câble plongeant et là : rien ! Ensuite le point GPS est indiqué à une quinzaine de mètres au sud. Pour en avoir le cœur net je sors du creux de la faille, je la contourne par le sud mais rien… Je me retourne pour partir et là devant moi : un arbre avec des câbles et un gouffre à son pied, avec la mention discrète « pot 2 ». Bon super c'est là et somme toute l'entrée n'est pas particulièrement spectaculaire !

 
J’ai encore pas mal de temps devant moi, je me dis que je pourrais descendre à la Jasse ruinée 1683 au sud ouest du Pas Morta puis rentrer par le talweg des Charbonniers. Je pars au mieux par ce qui est le plus logique en contournant par l'est l'éminence du point 1814, au bout d’un moment hourra je vois un cairn… mais je n’en trouve pas d’autres. Je continue encore hors sentier sur le lapiaz.

Je tombe sur deux nouveaux gouffres (l’un a une large entrée avec pour toute mention « 1 » et l’autre est plus une faille très profonde dans le lapiaz . Je continue en tombant sur un nouveau cairn, mais à nouveau je ne trouve pas de suite. Je vois à nouveau quelques promeneurs qui suivent la ligne de crête au dessus. Je repère sur le GPS que j’approche d’un point de Gérard « la terrasse Morta » sur le sentier qui descend du Pas. Du coup j’arrête de descendre vers l’ouest pour filer plein sud le retrouver. Je suis bientôt arrêté par une profonde faille : reprenant la carte je vois que c’est le talweg qui fait suite au talweg des charbonniers débouchant entre les points 1731 et 1671 et qui se poursuit jusqu'à la crête légèrement au nord du pas Morta.

J’arrive à y descendre sans grandes difficultés et j’y trouve une bonne sente donc tant pis j’abandonne la terrasse et je descends vers l’ouest et la charbonnière 1671. Le parcours est plutôt simple et bien cairné

donc je ne tarde pas à arriver à la charbonnière (je repère notamment le mur pour mettre à plat le terrain). Je ne tarde pas à retrouver LA piste bleue connue qui est issue du pré du Rey Blanc. Je la suis (en passant à la fameuse balise de la cabane)

puis je bifurque pour descendre vers la jasse ruinée 1683.

Le site est joli, il est 15h30 et je me dis qu’il est temps de manger le pique-nique. 16h je repars en regardant le gouffre derrière la ruine (balisage ASV 213.03) et je remonte tranquillement vers la cabane 1726 au sud ouest.

Arrivé là je fais demi-tour pour revenir à l’entrée du talweg des charbonniers. La piste bleue part à droite et je continue donc tout droit. Ca descend plutôt bien au départ. Ensuite la végétation et la mousse cachant les pierres me causent du souci, le talweg s’élargit et j’apprécie bien de trouver un cairn de temps à autre.

Je trouve à ma droite une petite balme que j’imagine être la balme Morta. Elle est assez haute donc j’y entre, mais peu profonde.

Je continue au mieux (mais au final je trouve le cheminement bien plus complexe qu’en hors sentier dans le lapiaz) puis j’arrive ensuite à la vraie balme Morta sur ma gauche, nettement plus grande.

Je continue à voir quelques gouffres trouant la mousse (zone où il faut être attentif où l'on marche, comme aux abords du Pot 2) et je finis par arriver à celui mentionné par mes prédécesseurs (COS…93). La sente devient bien meilleure, j’ai en tête que la bifurcation vers le nord ne sera pas évidente, du coup j’ai dû tourner un peu trop tôt mais assez vite heureusement je retrouve une bonne sente sans ambigüités cette fois. Je me dépêche, j’ai perdu beaucoup de temps dans le talweg et je ne voudrais pas que la famille s’inquiète trop. Ayant le waypoint je passe voir l’impluvium : vestige le plus remarquable de la balade pour moi. Il est grand, dans une belle prairie bordée d’un mur ou d’un chemin élargi je ne sais trop. Quand j’y arrive un chevreuil s’enfuit, je l’entendrai aboyer un moment dans la forêt.

Pour rentrer j’hésite à remonter vers la piste bleue et revenir par le Rey Blanc mais vue l’heure (18h40) je préfère assurer donc je reprends la bonne sente vers le nord ouest, à un petit cairn je prends une petit sente plein nord qui doit me ramener plus vite au GR. Je la suis et peu avant le GR je tombe sur un dernier vestige : un enclos assez bien conservé.
Je retombe enfin sur le GR que je suis jusqu’à Corrençon en passant par Carette (où la cheminée fume, je m’y arrêterais bien)… J’arrive enfin à Corrençon fourbu et avec des ampoules à 20h40…

 

Vendredi 17 juin 2011

Après la belle balade de découverte dans le Purgatoire du week-end dernier, j'avais envie cette fois de remettre au clair certains souvenirs de cette rando et surtout de suivre l'enchaînement que Pascal pensait possible par la vieille piste bleue de l'ASV que j'aurais bien envie de nommer « piste des spéléos » pour la distinguer de LA piste bleue du Purgatoire.
Donc départ de Corrençon à 7h15 ; je prends la montée du Ranc de l'Abbé pour aller au Gd Pot (je l'avais faite sans soucis il y a 4 ans mais là je me suis perdu une ou deux fois !).
Arrivé à la jonction où le sentier monte à la cabane du Serre du Play, je repère une balise bleue y montant alors que le Gd Pot directement par le Ranc de l'Abbé est indiqué par 3 points comme une variante.

Du coup je prends la direction de la cabane du Serre du Play en me disant « super »; ça devrait faire un magnifique enchaînement qui semble tellement une évidence sur la carte : Serre du Play, Grand Pot, Cirque des Mouflons, Pot 2 puis arrivée de la piste bleue à la charbonnière 1671 en passant peut-être, cerise sur le gâteau, par la ruine de la cabane à Jésus.


Arrivé à la cabane du Serre du Play (plutôt austère),

je remonte une petite combe encombrée de végétation et là première question : un passage assez évident semble partir vers le sud en franchissant des faiblesses dans les barres de lapiaz, cela correspondrait bien à l'itinéraire que je souhaite faire.

D'un autre côté les marques bleues continuent à monter... Je suis venu avec l'idée de suivre au maximum cette sente bleue donc allez je les suis, et cela continue à monter droit vers les rochers de la Balme. Une fois passé 1750m, je me dis que c'est idiot de continuer vers la crête donc tant pis je prends hors piste vers le sud, en traversant de beaux lapiaz inclinés assez faciles.

J'arrive grosso modo dans la zone du Clos de la Fure qui est nettement plus chaotique assez soudainement puis je commence à voir un gouffre (répertorié bien sûr), puis un autre, et un autre... Il y en a partout, et c'est impressionnant comme manifestement les spéléos sont venus tout repérer ! Je fais attention où je mets les pieds puis je suis attiré par une petite prairie herbeuse un peu plus bas qui semble nettement plus commode. J'y arrive et là surprise : il y a une belle ruine en plutôt bon état (elle a comme la ruine du Pot 2 son paquet de poutres à côté). Juste devant elle s'étale l'emplacement d'une ancienne charbonnière bien repérable à son mur de soutènement et la terre très noire à cet endroit.

Je continue à avancer vers le sud mais hélas même de là je n'arrive pas à garder trace d'une bonne sente ou d'une ligne cairnée (note : depuis Pascal et Gérard ont refouillé le secteur et une sente part vers le sud ouest et récupère la sente menant à la glacière du Grand Pot). Je finis par descendre dans des petites barres rocheuses au mieux, je vois une prairie qui est bien tentante plus bas, j'essaye d'y arriver et en y entrant : surprise, je m'aperçois que je suis au Grand Pot (je pensais arriver entre le Grand Pot et le Pas Ernadant).

Bon ce n'est pas gênant je remonte donc vers le Pas Ernadant. Arrivé vers 1720m, je repère les cairns vers le sud et je prends donc la sente qui doit me mener au cirque des Mouflons. Je tourne un peu au tout début (en trouvant un nain de jardin au passage...) puis rapidement je trouve les balises bleues ASV (qui me semblent venir du Pas Ernadant en gros). La sente n'est pas toujours facile à suivre en terme de balises bleues : elles sont parfois assez abondantes alors que le cheminement est évident puis parfois plus rien, et le cheminement offre plus de possibilités, je complète quelques cairns par ci par là...

Néanmoins ça se suit assez correctement jusqu'à l'abord du cirque des Mouflons où c'est à nouveau moins marqué.
Parvenu dans le fond du talweg je remonte quelques instants en direction du cirque des Mouflons puis en y arrivant (au niveau d'un petit mur, juste avant la zone plate où des personnes semblent avoir creusé récemment), je repère les deux cairns sur ma droite et surtout un gros rocher rond qui porte une marque bleue (mais on voit cette marque dans le sens de la descente, pas de la montée).
Donc c'est parti, les balises bleues sont assez faciles à suivre. Je repasse à la ruine vue l'autre jour (assez discrète d'ailleurs), puis la grotte Z23 et j'arrive aux traces visibles de la saignée communale.
Je continue à monter par le cheminement assez évident que j'avais suivi l'autre jour mais au bout d'un moment je m'aperçois qu'il n'y a plus de balises bleues (alors que la semaine dernière il me semblait que j'avais abandonné la piste bleue à hauteur du Pot 2). Du coup je cherche un peu partout en prenant le temps car je veux justement surtout rester sur cette sente bleue mais rien à faire : la dernière balise visible précède la saignée... En repensant au descriptif donné par Pascal dans la discussion de Bivouak sur le Purgatoire, je me rappelle qu'il situait l'accès du Pot 2 par rapport à cette saignée donc je me dis que c'est peut-être l'explication : de cette dernière balise bleue il faut peut-être suivre un moment la saignée avant de retrouver un balisage vers le Pot 2. J'essaye donc en descendant vers l'ouest (comme l'autre jour j'étais plutôt monté) mais je dépasse le niveau du Pot 2 et toujours aucune balise... Tant pis je quitte la saignée pour aller vers le Pot 2, je ne tarde pas à retrouver une zone avec des gouffres impressionnants,

puis une bonne ligne cairnée avec des petites balises fines peintes en rose,

à côté d'autres points oranges plus anciens. Manifestement la sente vient du nord ouest, j'imagine qu'elle part de la saignée mais je ne l'ai pas suivie jusque là. En tout cas elle me mène vite au Pot 2. De là je cherche à nouveau un bon moment mais je ne trouve aucune balise bleue venant de la saignée ; rien en dehors du balisage rose cairné.
Bon tant pis j'abandonne pour trouver une jonction saignée / Pot 2 faisant une suite logique à la piste bleue suivie jusque là.
Je me concentre alors plutôt sur le sud ouest du Pot 2 mais si je trouve bien quelques cairns par ci par là : pas trace non plus d'un cheminement cairné ou balisé (ni même évident : c'est très chaotique).
Je reviens alors au Pot 2 pour reprendre le cheminement que j'avais suivi à son sud est : j'étais passé au plus facile mais j'avais repéré des passages faciles franchissant la barre rocheuse qui le borde. J'arrive donc sur les contreforts de ce gros bombement qui descend du point haut 1814 ; cela me semble perdu complètement mais je tombe sur un couvercle bleu accroché à un arbre... Un peu plus loin je suis quasi certain de voir comme un bout de sente avec des petits graviers, j'ai même l'impression qu'il fait des lacets pour descendre dans un creux marqué (doline très nette sur la carte juste au sud de celle du Pot 2) et je repère sur l'un des cailloux à plat sur le chemin de la peinture bleue...

L'espoir revient, je repère un peu plus loin un aplat (qui me semble aussi correspondre à une ancienne charbonnière même si c'est moins frappant que sur d'autres) ; un bloc est juste à côté : dessus il y a un caillou posé là, il ne peut pas être venu tout seul, je le regarde et vois une bonne trace de peinture bleue dessus ! Le cœur battant je pense enfin avoir retrouvé le fil, ou au moins un fil intéressant : je descends au fond du creux à côté mais ce n'est qu'un chaos rocheux sans traces, je cherche un peu à monter dans les barres rocheuses au sud est du replat avec la charbonnière, ça passe mais cela n'a rien d'évident, je me dis qu'il doit y avoir mieux ailleurs donc je redescends vers la charbonnière et je suis le petit talweg orienté sud ouest. C'est très facile au début mais assez vite la végétation se densifie, les blocs moussus sont malcommodes donc je préfère remonter sur le lapiaz en main droite et je descends doucement mais sûrement vers la piste bleue du Purgatoire. Je vais tricoter encore un peu sans rien trouver d'intéressant et j'aboutis enfin à la piste bleue. Il est temps d'ailleurs le temps devient très menaçant et avant d'arriver au Pré du Rey Blanc il y a une bonne pluie. A Carette où j'arrive vers 16h, je m'arrête un peu pour manger mon pique-nique et je vois que la cabane a été hélas bien taguée (mentions « ALEX 2011 » avec plein de peinture rose et vert pomme sur le conduit de cheminée et l'escalier)... La pluie s'arrête, je rentre sans histoires sur Corrençon un peu déçu et plein de questions sur la logique de cette sente ASV des spéléos...

 

Samedi 2 juillet 2011

Il n'est pas évident de décrire cette sortie dans les Erges tellement il y a peu de sentiers sur la carte.
Départ du col de la Berche vers 7h30 pour une sortie commune avec deux "bivouaqueurs" fins connaisseurs de la région et qui ont aussi passé pas mal de temps à la redéfricher : Pascal et Gérard.
Nous débouchons peu après au pot du Play,

que nous suivons un court moment vers le sud avant de prendre vers l'est : l'idée est de remonter le talweg passant au sud du point 1441 puis qui remonte plein est jusqu'à la doline 1704.
En quittant le GR nous tombons sur deux randonneurs qui ont bivouaqué et qui se préparent à redescendre après une nuit fraîche semble-t-il : en nous voyant ils s'étonnent "il n'y a pas de chemin par là ??"...
Très vite nous tombons sur une sente qui amène à une petite mare boueuse,

puis la sente continue sud est. Nous arrivons peu après à une sorte de carrefour d'où nous trouvons une sente qui remonte légèrement vers le nord et donc l'axe que nous cherchons.
Revenus dans le bon axe juste au sud est du point 1441, nous trouvons une bonne sente qui continue vers le nord mais nous prenons notre axe vers l'est, sur une excellente trace.

Un arbre chandelier (Gérard a sans doute trouvé l'explication sur un panneau à la clairière de la Sarna : "On raconte que les habitants de St Martin en Vercors venaient ici couper des arbres en hiver. Ils profitaient de la neige pour tirer les grumes plus aisément. Cependant l'épaisseur de neige ne permettait pas de couper les troncs au ras du sol. Ainsi, au printemps, les branches qui s'étaient trouvées sous la neige se mettaient à pousser vers le haut, donnant à l'arbre une forme particulière de chandelier. Le nom donné par les anciens à ces arbres est Sarna".

A environ 1520m, nous tombons sur une plate forme charbonnière. En continuant nous tombons vers 1550m sur une grotte référencée F1 d'une trentaine de mètres, Pascal l'explore rapidement.

Nous poursuivons tranquillement sur la sente (avec plusieurs sentes transversales par ci par là) jusque vers 1620m où cela devient moins net. En cherchant un peu nous trouvons une autre bonne sente cairnée qui doit redescendre au nord ouest (à peu près dans l'axe des traits noirs sous "les Erges" sur IGN).
Nous continuons toujours vers l'est et la doline au sud est du point 1704.
Nous ne trouvons plus de sente probante donc nous partons sud est pour rejoindre un carrefour aux alentours du point 1725 ;

au passage nous tombons sur un beau mur sur le bord d'un ranc.

Du carrefour aux abords du point 1725 / 1689, nous montons vers la grande ruine plein est,

qui vaut le coup d'oeil aussi bien par ses dimensions que par son joli site.

Centaurée des montagnes

Géraniums des bois ?

C'est le temps du pique nique où nous en profitons pour conjecturer sur ce que pouvait être cette ruine.
Nous repartons en cherchant une sente qui pourrait mener au pas de Serre Brion en montant vers l'est et qui pourrait expliquer que cette belle ruine correspondait à un point de passage important vers le Pas ; ça monte très bien mais il n'y a pas de sente proprement dite.

Edelweiss

Nous gagnons les crêtes légèrement au sud du point 1958 et nous les suivons jusqu'au Pas de Serre-Brion, en observant bien la zone pour voir s'il n'y a pas de traces, mais rien de très probant en dehors d'une terrasse plus bas.

Du pas nous redescendons vers le cairn 1900m plein ouest (ci dessous, avec des asters des Alpes)

puis nous nous séparons pour regagner la terrasse vue au nord ouest en balayant un maximum de terrain

mais pas de sente trouvée, juste quelques ronds bleus isolés, alors que vu de loin on semblait distinguer des traces.

L'heure tourne, de la terrasse nous redescendons au plus rapide vers le GR en recroisant quelques sentes dont celle retrouvée par Pascal et qui mène à la grande ruine.

Lys martagon

Vient ensuite une belle clairière

puis après un court passage plein sud nous retrouvons le GR du canyon des Erges au niveau d'une jasse ruinée. Il ne reste plus qu'à rentrer au col de la Berche, nous croiserons juste un jeune couple chargé qui souffle en montant vers Tiolache. Il est 19h30 et temps de rentrer après cette belle journée partagée.

Au final, les Erges offrent une circulation plus facile et aérée que le Purgatoire, mais ce dernier est plus mystérieux avec ses quantités de scialets et gouffres...

 

24 juillet 2011

Me voilà parti pour une nouvelle exploration dans le Purgatoire, l'idée étant de suivre le talweg reliant directement la charbonnière du point 1671 (au sortir de la piste bleue de la forêt) au Pas Morta ; je l'avais empruntée en partie à la descente lors de mon 1er parcours ici et le cheminement était cairné. Je voudrais voir s'il peut s'agir du sentier principal menant au Pas (un autre sentier étant reconnu en venant de la ruine du point 1683).

La météo annonçait un temps sec mais nébuleux.
Départ de Corrençon vers 8h30, avec un plafond nuageux bien bas vers 1400m.
Il n'y a pas foule ! Je m'engage sur le GR que je suis sans histoires jusqu'à Carette qui semble bien calme.
Je poursuis encore un peu avant de prendre la sente qui part à gauche vers le pré du Rey Blanc. C'est tout de suite moins agréable avec la végétation trempée dans laquelle il faut passer.
J'arrive ainsi trempé au pré du Rey Blanc où je trouve aussi le brouillard

mais finalement ça tombe bien car il ne va pas tarder à commencer à pleuvoir donc mouillé pour mouillé...
Je prends la piste bleue en repérant au passage un "arbre chandelier" (en fait on en voit fréquemment). Je remonte tranquillement la piste bleue sous la pluie en réalisant que je l'ai toujours faite sous la pluie... (enfin l'autre fois je n'en avais suivi que les 2/3 à la descente). Je débouche sur un gouffre qui semble impressionnant, la suite de la piste offre d'ailleurs un bon résumé de l'environnement du Purgatoire avec un relief chaotique et des trous partout.
Enfin je rejoins le haut du talweg des charbonniers, je prends assez vite à gauche vers le nord pour rejoindre le point 1671 et sa charbonnière. La pluie s'arrête enfin, d'autant que ça virait en micro grélons.
Je remonte alors le talweg qui monte droit au Pas Morta en suivant grosso modo la saignée communale. Il y a 2-3 cairns sur le bas mais ensuite plus rien, même si ça remonte sans aucune difficulté notable (NB : Pascal qui a bien exploré la zone a trouvé une sente cairnée partant légèrement à l'est de la charbonnière 1671 et remontant vers le Pot 2 ; cela correspond sans doute aux cairns que j'ai vus dans le bas ainsi que ceux repérés par ci par là lors de mon 1er passage en juin en contournant l'éminence 1814).

J'arrive au Pas Morta où souffle un fort vent, je mets toutes mes pelures.

Le lapiaz au nord ouest est bien tentant donc je pars y faire un tour,

il y a très vite des creux impressionnants (notamment le gouffre mentionné sur IGN et qui a servi d'initiation à quelques uns de l'ASV).

Je repère aussi très vite une ligne cairnée assez évidente donc je la suis en faisant quelques digressions par ci par là et finalement, la sente cairnée m'amène droit à la ruine du Pot 2, et très vite : je ne pensais pas être aussi proche du Pot 2 depuis le pas Morta.

Du coup je refais un petit tour dans le coin que je commence à connaître et je pique nique, sans traîner pour ne pas trop me refroidir (j'ai l'impression d'être en avril)...
Je reprends la sente cairnée vers le pas Morta en la suivant précisément

puis du Pas je suis la sente qui borde la crête pour ne pas trop traîner sur le retour.

Il fait froid avec pas mal de vent : je suis bon pour mettre la capuche et les gants...
Le plafond nuageux a bien remonté néanmoins car en débouchant au rocher du Playnet je suis juste en dessous, alors que le haut des rochers de la balme et le Petit Veymont par exemple sont juste dedans...

Je redescends sans histoires vers le pas Ernadant puis le Grand Pot en observant les marmottes au passage.

Il y a même un petit rayon de soleil en arrivant au Grand Pot, ça fait du bien et je profite du site avec sa grande ruine d'enclos et les autres ruines de cabanes.

Enfin je redescends par le ranc de l'Abbé avec le soleil qui est bien revenu mais il est grand temps de rentrer...
Une anecdote dans la descente : j'entends une galopade tout à coup venant de ma droite et voici deux chevreuils qui arrivent en se poursuivant. En me tombant dessus ils marquent une petit surprise, le premier continue sa course, traverse devant moi et poursuit son chemin de l'autre côté alors que l'autre s'arrête avant le sentier et aboie furieusement. Serait ce la période d'amour chez les chevreuils ???

 

24 septembre 2011 : la trilogie des cabanes spéléos

Pour ce samedi de fin septembre, l'idée était de réaliser une "trilogie" des cabanes de spéléos au sud de Corrençon : Combe de fer, Serre du Play et Grand Pot.
De plus, la randonnée avait un caractère spécial car c'était la première en famille avec mes parents et deux des enfants.

Départ du golf de Corrençon peu après 8h, nous remontons un peu la route du Clot de la Balme pour récupérer la piste de la Combe du Souillet pour changer un peu de l'accès par le golf.
La progression se fait sans problèmes jusqu'au départ du sentier remontant la Combe de Fer, facile à suivre mais étonnament absent de la carte IGN.
Parvenus au point 1531, nous découvrons manifestement l'entrée d'un scialet qui a été comblée.
Le sentier se poursuit et peu de temps après nous tombons sur le refuge de la Combe de Fer, tenu par les spéléos de la Tronche.

Surtout, à son pied, s'ouvre le porche de la grotte de la Combe de Fer, spectaculaire et sans aucun doute le clou de la randonnée (étonnamment encore rien n'est mentionné sur IGN).

En effet, la descente commence dans un éboulis un peu raide et l'on pense rapidement arriver au fond de la zone où l'accès ne nécessite pas de connaissances particulières mais pas du tout : le boyau fait un virage et continue à descendre. La descente du second boyau amène à un nouveau virage (là les enfants ont préféré arrêter) et la descente se poursuit au milieu de gros blocs, rapidement dans le noir total. Le boyau se poursuit en s'élargissant, plusieurs suintements apparaissent le long de la paroi et la descente se poursuit.

Enfin, au bout d'un bon moment, je parviens cette fois à la fin de la zone facile d'accès (-90m) où je retrouve quelques chauves souris et plusieurs graffitis qui semblent anciens (1819 ? - alors que l'exploration "officielle" par E-A Martel est plus tardive).

En fait cette grotte se développe sur une dénivellation de -582m, un développement de 3400m et a été le terrain de jeux favori de l'ASV au début des années 1960, et c'est elle qui a construit cette cabane en forme delta en 1966. Un drame a bien failli se jouer dans le gouffre en janvier 1965 : Jean-Paul Argoud-Puix (Goupette) a fait une chute de 18m à la cote -110 et souffrait de multiples fractures. Finalement un médecin de Villard a réussi à le soigner et l'aider à sortir grâce à la découverte d'une galerie plus simple d'accès mais il s'en est fallu de peu...
Il est temps de remonter pour ne pas que la famille s'inquiète ; instinctivement tout de même l'ambiance est un peu oppressante et je me sens vite dépendant de peu de choses : par exemple il ne faudrait pas que je dérape sur un bloc et que la lampe se casse...
Enfin la lumière naturelle revient, les enfants sont là avec Papa car ils lui ont dit qu'il y avait des peintures d'ours...
Nous sortons et en retrouvant la cabane une forte impression de moiteur m'envahit après le petit séjour dans le boyau souterrain.
Nous continuons alors à remonter la Combe de Fer en étant attentifs pour repérer un virage vers le sud qui devrait nous amener par une sente à la cabane de Serre du Play.

Nous le repérons enfin vers 1700m mais avant de le prendre, nous passons un peu plus haut jusqu'à une superbe terrasse avec plusieurs murets dans la combe ; il est temps de pique niquer pour reposer tout le monde.

Nous repartons en faisant un court demi tour et prenons le vague cheminement vers Serre du Play, il ressort vite que nous sommes un peu trop haut donc nous descendons un peu plus bas où nous retrouvons une vague sente cairnée (cela dit le cheminement est simple et assez évident).

Nous débouchons sans tarder sur une large croupe herbeuse d'où nous gagnons sans difficultés l'authentique cabane de Serre du Play, entretenue par le spéléo club du Dahut. La cabane est rustique et austère et garde un aspect de l'authenticité des Hauts Plateaux : elle est un empilement de grosses pierres couvertes par un toit.

De là l'idée est ensuite de rejoindre le Grand Pot à peu près à la même altitude mais entre les deux il y a la zone du Clos de la Fure, particulièrement lapiazée et crevassée.
Recherchant un itinéraire facile à parcourir dans la bonne direction, je ne tarde pas à trouver une vague sente dans un bon couloir herbeux : c'est parti !
Assez vite nous tombons sur un véritable "salon de jardin" sans doute aménagé par les spéléos, l'endroit est accueillant.

La descente se poursuit facilement

mais au bout d'un moment, tandis qu'un cairn semble indiquer la suite plein sud à travers le lapiaz nettement plus délicat, le cheminement est moins évident : plus de végétation, petits passages difficiles...
Nous retrouvons néanmoins régulièrement un cairn plus ou moins moussu ou une trace de sente par ci par là mais inexorablement les lapiaz du Clos de la Fure nous font redescendre vers le sentier du Ranc de l'Abbé.
En descendant le talweg nous tombons sur deux grottes (évidemment référencées : H19 puis H27) mais le cheminement reste peu évident ; heureusement tout le monde reste courageux et ne se plaint pas.

Enfin nous nous rapprochons nettement du Ranc de l'Abbé et la sente devient plus facile et nettement cairnée avant de rejoindre le bon sentier.

Nous sommes en revanche bien redescendus donc il faut remonter près de 200m pour retrouver la clairière du Grand Pot

d'où nous passons à la cabane à Goupette : encore un beau témoignage de l'activité spéléo dans cette zone au temps de l'ASV et un hommage à son constructeur qui nous lègue cette belle cabane dont il faut prendre soin.

Après avoir repris quelques forces, le soleil baisse et il est temps de redescendre sans histoires à Corrençon.

Les clés de ces lieux : les cairns

 

Jeudi 27 octobre : les Erges

Nouveau tour dans les Erges, Jean est de la partie, ainsi que Gérard qui a mitonné à son habitude un itinéraire aux petits oignons passant notamment par la zone blanche au coeur des Erges sur la carte IGN qui nous intrigue.

Partant du col de la Berche, nous ne tardons pas à rejoindre le Jas de la Plume où nous retrouvons une ruine de Jasse et de refuge du Parc. De là nous partons vers l'est par des sentes plus ou moins marquées et nous rejoignons cette zone blanche de la carte : vaste empilement de tables de lapiaz, assez spectaculaire ! Nous y passons un moment tant l'endroit est sauvage et fascinant puis nous récupérons une sente que Pascal avait déjà suivie et qui nous ramène sur le bon talweg déjà suivi début juillet. De là nous retraversons une zone compliquée avant de récupérer une sente qui ramène au muret près du point 1725. De là nous regagnons la doline 1689 puis une bonne sente ramène à la prairie qui précède le GR, un peu au nord de Tiolache. De là nous rentrons sans histoires. Plus de détails sur le site de Gérard.

Le jas de la Plume : ruine du refuge du Parc.

 

Le coeur des Erges.

Nous reprenons des sentes, ponctuées de charbonnières.

Nous rejoignons les abords du point 1725 et son muret.

La doline 1689.

Chasse aux cairns pour retrouver la prairie qui précède le GR.

 

Pour en savoir plus :

Ceux qui s'intéressent à cette riche région du Vercors ont tout intérêt à rechercher des informations sur le site internet www.sentier-nature.com qui comprend pas mal d'itinéraires dans cette zone (je ne recite pas le lien de la discussion sur le Purgatoire du forum bivouak.net qui était au début de cette page).

Par ailleurs une publication remarquablement intéressante relative aux 4 Montagnes sort régulièrement : les Cahiers du Peuil. Vous pouvez notamment regarder le Cahier du Peuil n°5 qui traite plus spécifiquement de Corrençon et comprend de nombreux articles passionnants sur ce secteur (notamment : "zones karstiques de la région de Corrençon, 20 ans d'activités de l'ASV" par Michel Burlet, "pastoralisme sur les Hauts Plateaux" d'Yvette Rouveyre, "la Résistance à Corrençon" d'André Eymeri et "des témoins de l'histoire du sol : les bornes" par André Eymeri et Alain Blaise). On peut trouver les Cahiers à la librairie "le temps retrouvé" de Villard de Lans par exemple.

 

 

Deux photos en complément prises lors de la visite de la grotte de la Luire : une charbonnière y a été allumée à l'automne 2010 et ne serait-ce que pour l'odeur cela vaut le temps de s'y arrêter ; et puis après toutes ces entrées de gouffres fréquentés par les spéléos et toutes ces marches sur leurs traces, il était temps de partir à l'exploration du monde souterrain, même en touristes...

Grottes de la Balme : invitation au monde souterrain également...

 
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