Montagne et photographies - Oisans été 2012

Oisans - été 2012

Bon j'intitule cette page "Oisans", même si comme souvent il y a eu plusieurs balades dans le Vercors ; mais cette fois les sorties les plus marquantes ont effectivement été en Oisans...

14 juillet : Herbouilly et la grotte de la cheminée

Petite sortie de mise en jambes qui a bien plu aux enfants avec cette jolie grotte à explorer (même si au départ Guillaume, 5 ans, réclamait surtout le retour à l'extérieur)... Mais au final il était ravi et maintenant il préfère les "grottes à explorer" plutôt qu'à "visiter"...

La jolie prairie d'Herbouilly.

Prêts pour l'aventure ?

Pourquoi la grotte est ainsi nommée...

Descente dans les blocs, avec un plafond étonnant.

Un petit lac au fond.

Les micro gours.

Des enfants ravis !

Il n'y a plus qu'à remonter tout ça...

15 juillet : sentier Péronnard

Nous sommes montés en touristes par la télécabine de la côte 2000, puis avons suivi le sentier en direction du pas de l'Oeille. Au carrefour nous sommes repartis vers le sud et le sentier Péronnard que nous avons suivi jusque sous le col Vert. La pluie est alors arrivée et nous sommes redescendus rapidement sur Villard. Les enfants étaient contents tout de même : grimpeurs à regarder sur le Gerbier, et nombreuses marmottes et chamois !

Jolies dalles de lapiaz après le clot d'Aspres

Il y a du monde sur les arêtes du Gerbier.

En chemin vers le sentier Péronnard.

16 juillet : Pic du Mas de la Grave

Grande balade en Oisans avec le plus montagnard des enfants (Jean), qui était très motivé pour tenter un sommet de 3000m.
Le Pic du Mas de la Grave étant un bon candidat, nous voilà partis le long de la piste interminable du torrent du Gâ.
Heureusement le parcours est agrémenté par quelques charmants hameaux par ci par là.
Arrivés à la baraque de la Buffe, nous sommes montés directement par la pente du Vallon qui rejoint directement l'Agnelé. De là une bonne trace poursuit jusqu'au sommet.
C'est amusant car il y a 8 ans l'arête finale m'avait semblé assez impressionnante alors que là elle m'a paru débonnaire (et pour le fiston également). Il faisait frais en tout cas, avec un bon vent sur les dernières pentes, j'aurais apprécié mes gants.
Au retour nous sommes passés par le sentier classique passant aux ruines du chalet de Rachas.

Jolis petits hameaux au départ, le Rivet, avec une construction caractéristique.

Enfin nous quittons la piste, c'est parti pour les 1000m de montée...

La vue se dégage sur le vallon du Gâ.

La montée se poursuit, avec le but en vue.

Enfin nous débouchons sur l'Agnelé, la suite devient rapidement minérale.

Enfin, les magnifiques Aiguilles d'Arves apparaissent !

Ouf le plus dur est fait, Jean était prêt de l'abandon...

C'est merveilleux comme la motivation des enfants est en dents de scie, Jean cavale maintenant que la récompense est en vue et c'est moi qui lui demande de m'attendre et d'être prudent...

Montée le long de l'arête finale.

Et c'est le sommet : bravo fiston !!

Vue vers le nord : la cime des Torches et les ravins terribles de 2004...

Et nous redescendons...

Les schistes.

En arrivant à l'Agnelé, la végétation revient ; nous descendons par le sentier classique.

Belle vue sur le parcours.

Le soir approche, le berger ramène son troupeau.

La croix de tuf.

18 juillet : La Grave et vallon du Ferrand

Promenade en famille et en touristes en Oisans : glacier de la Girose en téléphérique le matin, puis petit tour dans le vallon du Ferrand l'après-midi. Enfin le soir nous sommes passés à Besse : j'avais oublié à quel point c'était beau !

Sur le glacier de la Girose, en touristes !

Arrivée au vallon du Ferrand, toujours aussi magique avec ce torrent superbe, les cascades...

Une jolie flore tout le long.

Les torrents à passer : ludique !

Et voici Besse, la perle de l'Oisans.

19 juillet : un petit tour sur les plateau des Ramées

Jolie flore encore ; nous faisons un passage par le trou St Michel (qui a été rebalisé en bleu), puis à la cabane des Ramées avant de rentrer.

Lys martagon

Grande astrance

Cabane des Ramées

20 juillet : Carette

Cela fait plus d'un an que je voudrais essayer d'illustrer par quelques photos le superbe récit des "dames blanches" (http://vareverlahautsurlamontagne.blogspot.fr/).
Enfin toutes les conditions étaient réunies aujourd'hui, donc en route avec les accessoires photo nécessaires, la tenue de "déguisement" adaptée de ma femme...
Arrivée sans encombres à Carette, et dans les temps requis ce qui est notable avec les 4 petits.
Malheureusement en direction du Rey Blanc en voilà un qui trébuche et qui se fait un bobo, pas bien dramatique mais suffisant pour faire demi-tour (décidément, 2ème fois que je sors la pharmacie en 1 mois alors que je ne l'avais jamais utilisée en 10 ans)...
Donc retour à la case départ, et toujours pas d'illustration de ce beau récit ; que je ne ferai jamais je crois : le problème est que pour cela la famille est indispensable et en même temps, en pratique c'est quasi impossible avec la famille...
Enfin les jolis tapis de mélampyres des bois ainsi que les apollons m'ont un peu consolé.

Tapis de mélampyres des bois

Carette, toujours aussi mignonne dans sa prairie.

Il y règne de l'agitation...

Des apollons.

21 juillet : cascade de la Fauge, grotte de Choranche et grotte du Bournillon

Petit tour le matin à la cascade de la Fauge. L'après-midi nous faisons une séance grotte en commençant par Choranche (qui m'a un peu déçu cette fois, ils finissent par en faire trop) puis celle du Bournillon (Guillaume voulait faire une nouvelle exploration), assez spectaculaire avec son porche et ses salles très vastes !

Cascade de la Fauge

Grotte de Choranche

Et grotte du Bournillon

22 juillet : roc Cornafion

Une belle sortie avec Jean pour finir les vacances.
Pas mal de brumes qui remontaient de la vallée et qui se sont retrouvées au sommet à peu près en même temps que nous...
Partis des Cochettes, montée au col Vert puis balcon est jusqu'au Cornafion. Je l'avais fait plus jeune et j'en avais gardé un souvenir "très facile" mais en fait j'ai été très content d'avoir emmené la corde pour assurer le fiston.
Pour la descente nous avons commencé la traversée vers le col de l'Arc mais l'heure tournait trop vite donc arrivés sous la Pierre Vivari nous y sommes montés, pour descendre récupérer le Gobert directement dans la Combe Chaulange. Nous l'avons suivi un peu avant de redescendre des Côtes aux Plâtres puis aux Cochettes.

Nous voici au col Vert, encore au-dessus des nuages.

Avertissement sur le balcon est.

Le sommet.

Bravo Jean !

Le plateau du Cornafion s'étale en dessous.

Pas délicat entre les deux sommets.

Descente escarpée pour retrouver les lacets.

Regard sur la crête vers les rochers de l'Ours.

Et c'est reparti sur le balcon est, en direction du col de l'Arc.

Puis nous remontons vers la Pierre Vivari...

... que voici.

En vue des rochers de l'Ours.

Vue vers la crête des Crocs.

La fontaine des rochers de l'Ours ne coule quasi plus.

31 juillet : bivouac au lac des Cerces

Itinéraire suivi : départ du Pont de l'Alpe, montée à l'Alpe du Lauzet puis au point 2209 en direction du col du Chardonnet. De là GR57 jusqu'au col de la Ponsonnière puis au lac des Cerces. Suite au col des Cerces, au col des Rochilles puis au collet de la Fourche d'où je redescends au lac des Cerces pour le bivouac.
Le lendemain : du lac, montée au col de la Ponsonnière puis au col des Béraudes, et descente au lac des Béraudes. remontée au col des Béraudes et retour par le col du Chardonnet puis l'Alpe du Lauzet.

En 2004 je randonnais exclusivement en itinérance avec Hervé en profitant de week-ends prolongés, et j'avais acheté à cet effet le livre de JP Nicollet "circuits de randonnées dans les Ecrins". J'avais beaucoup hésité entre adapter le tour du plateau Emparis ou le tour des Cerces dont un paragraphe sur les emplacements de bivouac très sympas avait attiré mon attention "ce parcours est d'une telle sérénité avec ses lumières exceptionnelles que l'envie de faire un bivouac trotte dans la tête de tout randonneur ! Les sites ne manquent pas, l'eau y coule en abondance et le lever de soleil sur la pointe des Cerces est une splendeur".
Nous étions finalement partis sur le tour du plateau Emparis à l'approche routière plus courte, et le tour des Cerces avait été remis "pour une prochaine fois"...
8 ans après (et aucune balade dans les Cerces effectuée), je cherchais un bivouac dans le Dévoluy et, ne trouvant pas l'itinéraire adéquat, voilà que je lis sur Bivouak le récit de la rando de Greg... Ca fait tilt, voilà enfin le moment venu d'aller faire un tour là-bas.
Départ ce mardi, la route est longue et j'arrive au plan de l'Alpe à 9h, parking bien rempli avec des bus qui larguent des cargaisons de randonneurs...
Belle ambiance en effet : pointes rocheuses effilées, cours d'eau en abondance... mais tout ça quand même vraiment gâché par la fréquentation : je navigue en gros entre un groupe de 20 randonneurs devant et un de 50 derrière...
Arrivé au col de la Ponsonnière je fais ma pause déjeuner : jolie vue mais encore que de monde, il en vient de partout... Je regarde la carte mais ne trouve pas d'idée d'itinéraire qui permettrait d'être plus au calme. Comme souvent en fait, il faudrait connaître suffisamment le coin pour s'affranchir des sentiers marqués en rouge sur la carte IGN.
Je descends au lac des Cerces : foule là encore, plein de familles avec enfants qui font trempette, pêcheurs... J'ai encore du temps devant moi donc je continue dans l'idée de faire le tour de la pointe de la Fourche et du pic de la Ceinture, en passant par le col des Rochilles. Il y a effectivement diverses aiguilles qui sont dantesques (aiguille Noire, pic de l'Aigle) mais vraiment je reste contrarié de la fréquentation : décidément les préalpes sont vides en fait !
Au camp des Rochilles (étonnant : en ruines ; qu'est ce ?) ; ça fait tilt et plutôt que de suivre le sentier qui ramène au lac des Cerces et où je vois encore plein de monde s'engager, je m'évade dans un petit vallon désert qui mène au collet de la Fourche, avec une dénivelée raisonnable tout de même. Je suis tout de suite ravi d'être passé là, enfin l'impression d'être "en montagne". Au collet je furette un peu aux abords du pic de la Ceinture mais c'est vite d'un autre niveau que le mien (une sorte d'abri est creusé à côté du Collet ; étonnant). Je profite un peu de la vue et du calme avant de redescendre vers les lac des Cerces qui se vide d'un coup de la foule ; enfin la tranquilité.
Néanmoins je ne jouirai pas du site comme Greg, nous sommes 4 tentes à bivouaquer. La nuit est sans histoires, et pourtant j'attendais le renard chapardeur de pied ferme !
Une fois le lever de soleil saisi sur l'appareil photo, je fuis à nouveau car il est 7h et ça y est : la foule est de retour ! Un premier groupe d'une dizaine de personnes repart en même temps que moi et en montant au col de la Ponsonnière, je vois des dizaines de randonneurs en approche.
Du col je pars vers le lac des Béraudes qui semble un joli coin et cette fois je suis tranquille sur ce sentier (fort joli en plus, dominé par le pic remarquable de la Moulinière). Le passage du col des Béraudes est plus dur que le reste et j'avoue hésiter avant de redescendre jusqu'au lac mais la raison l'emporte : je ne reviendrai sans doute pas de si tôt et j'ai le temps...
Un petit tour donc au bord du lac et je remonte, avec la foule à nouveau.
Peu après le col des Béraudes une sente doit regagner le GR57 par lequel je suis monté mais je prends le bon sentier qui monte à flanc jusqu'au col du Chardonnet. Heureusement d'ailleurs : on passe à côté d'une entrée de galerie de mine, et du col on profite d'une vue superbe sur les pics enneigés des Ecrins.
Enfin je redescends alors que la chaleur devient écrasante ; et je rentre par la route fastidieuse Grenoble Briançon (peu après avoir franchi le col du Lautaret, je me suis retrouvé dans un train de train de voitures derrière un camping car qui faisait du 30 à l'heure, et des cyclistes nous ont dépassés tranquillement, comme les motos)...
Bref que retenir pour ma part : de beaux endroits en effet mais vraiment gâchés par la fréquentation ; à faire plutôt hors saison (et quel contraste avec le tour du Plateau Emparis du bouquin de JP Nicollet où pendant un jour entier nous n'avons croisé qu'une personne : un berger)...